
La Tradition astrologique distingue les planètes féminines et les planètes masculines. La classification peut différer d’un auteur à l’autre, la logique et la cohérence consisteraient à observer les glyphes des planètes pour organiser la nature des planètes. Celles qui se dessinent avec un cercle sont masculines et solaires, celles qui possèdent une hyperbole sont féminines et lunaires.
Trilogie Yang
Dimanche – Soleil – Masculine
Lundi – Lune – Féminine
Mardi – Mars – Masculine
Androgyne
Mercredi – Mercure – Neutre
Trilogie Yin
Jeudi – Jupiter – Féminine
Vendredi – Vénus – Masculine
Samedi – Saturne – Féminine
La structure est parfaitement symétrique puisque le trilogie yang est le reflet inversé de la trilogie yin avec Mercure comme pivot central.
En outre, il est significatif de remarquer que les polarités attribuées à Jupiter, Vénus et Saturne semblent contraires à leurs significations apparentes. C’est rappeler que nous vivons dans un monde dont les lois temporelles sont exactement « le reflet », comme dans un miroir, des lois qui régissent les mondes intérieurs.
Le Féminin est l’extériorisation phénoménale du Masculin, mais c’est aussi son inversion à l’occasion du passage du voile de l’incarnation. Psychologiquement cela signifie que les planètes ne seront pas exprimées de la même façon s’il s’agit d’un individu de sexe masculin ou de quelqu’un de sexe féminin, même si la qualité essentielle reste la même.
La trilogie Yang
Soleil et Mars seront extériorisés chez l’homme ; la Lune, sera, intériorisée. La femme possède un organisme de polarité inverse vivra ces mêmes planètes de façon inversée ; Soleil et Mars intériorisés et la Lune extériorisée.
La trilogie Yin
Jupiter et Saturne sont intériorisés chez la femme, et Vénus est extériorisée.
Chez l’homme de polarité inversé, c’est le contraire, Jupiter et Saturne s’expriment vers l’extérieur et Vénus reste une expression intime.
En résumé les planètes se classent :
– en énergies identitaires : Soleil, Lune, Saturne et Pluton
– en énergies « inclusives » (fonctionnement de l’hémisphère droit du cerveau) : Vénus, Jupiter, et Neptune
– en énergies « séparatives » (fonctionnement de l’hémisphère gauche du cerveau) : Mercure, Mars et Uranus.
Chacune d’elles est en analogie avec une fonction psychologique distincte :
Soleil : Principe d’Unité
Mercure : Principe de Relation
Vénus : Principe d’Harmonie (de juste relation, source de plaisir). C’est la « petite bénéfique « du zodiaque
Lune : Principe de Multiplicité
Mars : Principe d’action et du désir. C’est le « petit maléfique » du zodiaque
Jupiter : Principe d’Intégration. C’est le « Grand Bénéfique » du zodiaque
Saturne : Principe de Réalité. C’est le « Grand Maléfique » du zodiaque
Uranus : Principe d’ universalisation de la compréhension
Neptune : Principe d’universalisation des sentiments
Pluton : Principe de la Mort, prélude à la renaissance
L’univers est de la musique, et les planètes chantent !
Leur chant n’est pas un son audible (les sons ne peuvent se transmettre dans le vide de l’espace) mais une vibration électromagnétique.
Holst Gustav (1874-1934), Les Planètes (1914-1917)
Les Planètes est un immense poème symphonique en sept mouvements du compositeur britannique Gustav Holst composé durant la Première Guerre mondiale et tendant à exprimer une vision astrologique des planètes du système solaire. Chacune est caractérisée par un titre faisant référence implicitement à la mythologie gréco-romaine. Successivement :
Mars, celui qui apporte la guerre (mouvement composé en 1914 !) ;
Vénus, celle qui apporte la paix ;
Mercure, le messager ailé ;
Jupiter, celui qui apporte la gaieté ;
Saturne, celui qui apporte la vieillesse ;
Uranus, le magicien ;
Neptune, le mystique.
Chacun de ces mouvements contraste musicalement avec le précédent, rendant l’œuvre particulièrement attachante. Ce poème symphonique mobilise un énorme effectif orchestral et un important chœur féminin qui chante hors scène lors du dernier mouvement.
Une réflexion sur “La Nature des Planètes”