Le Nombre d’Or : « Phi »Φ, le fil d’Or de la Sagesse Eternelle

La Nature renferme un grand mystère, préservé avec zèle par ses gardiens contre ceux susceptibles de profaner ou d’abuser de cette sagesse. Des éléments de cette Tradition Sacrée sont révélés en douceur aux Êtres Humains respectueux et vertueux qui ont ouvert leur vision et leur ouïe. Dans cette démarche de compréhension, l’exigence du Sacré est requise, il faut faire preuve d’ouverture, de sensibilité, d’enthousiasme, de bienveillance, de gratitude et un désir ardent d’humilité de comprendre la signification profonde des merveilles de la Nature qui explosent sous nos yeux tous les jours.
Nombreux sont ceux qui traversent la vie assez passifs comme engourdis ; on voit sans regarder, aveugle de la véritable beauté du Monde, on entend sans écouter, sourd des vrais sons harmoniques de l’univers. On reste éteint devant l’ordre exquis de la Nature qui se déploie majestueuse devant les yeux de nos Âmes. La compréhension du Nombre d’Or, le grand secret de la Nature, est essentiel à notre parcours d’Humains non-initiés, emprisonnés dans la cristallisation de l’être, afin de nous libérer et se reconnecter à la Mère-Nature et écouter les vibrations et besoin de notre Âme.

OséÂme

Le Nombre d’Or constitue la Géométrie Sacrée. Elle explique la façon dont certaines choses sont agencées dans la nature, que ce soit un simple coquillage ramassé sur la plage ou bien encore le corps humain lui-même. Ce domaine d’étude est tout aussi compliqué qu’intéressant. Les bases de cette géométrie naturelle peuvent être comprises grâce à quelques explications mathématiques.
De la culture égyptienne, babylonienne, indienne ou chinoise, la Tradition secrète centrée sur l’étude des Nombres, de l’Harmonie, de la Géométrie et de la Cosmologie remonte à la nuit des temps.

Nombre mystérieux : Phi, le Proportion Divine

Sa première mention remonte à Euclide (325/265 avant J.C, mathématicien de la Grèce antique, auteur d’un traité de mathématiques, qui constitue l’un des textes fondateurs de cette discipline en Occident), qui le définit comme étant le découpage en « extrême et moyenne raison ». Le traité le plus ancien évoquant ce nombre est la Divina Proportione de Luca Pacioli (1445/1517), le moine ivre de beauté, illustré par Léonard de Vinci qui, si l’on croit la Tradition, a conçu le terme sectio aurea ou « Nombre d’Or ». La première illustration moderne connue de ce nom n’apparaît qu’en 1853 dans le Pure Elementary Mathematics de Marton Ohm.
Ce nombre fascinant porte bien son nom : proportion divine, proportion d’or, section d’or, nombre d’or.
Il est incontestablement un repère historique dans l’algèbre et la géométrie. Comment l’énigmatique Phi a-t-il transformé les notions de beau et d’équilibre dans la sculpture, l’architecture, la musique, la philosophie, et a éveillé le goût des approches mystiques et symboliques à ceux qui s’intéressent à l’harmonie universelle ?
L’une des questions éternelles posées par les philosophes concerne la manière dont l’unité devient multiple. Quelle est la nature de la séparation ou de la division ? Y a-t-il une façon dont les parties peuvent garder une relation significative avec l’ensemble ?

Les Applications du Nombre d’Or

Parthénon : Les proportions dorées se retrouve en architecture dans la construction du bâtiment le plus célèbre, le Parthénon, temple grec qui se situe sur l’Acropole d’Athènes, dédié à la déesse Athéna, que les Athéniens considéraient comme la patronne de leur cité. Le nom du Parthénon veut dire littéralement « salle ou demeure des Vierges ».
L’Homme de Vitruve : sur le plan humain (à l’image du divin), on retrouve la proportion d’Or dans l’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci. C’est un dessin annoté par De Vinci, réalisé vers 1490 à la plume, encre et lavis sur papier, d’après une étude de l’important traité d’architecture antique de architectura rédigé en -15 par l’architecte ingénieur romain Vitruve, et dédié à l’empereur romain Auguste. C’est la représentation des proportions idéales parfaites du corps humain minutieusement inscrit dans un cercle (centre : le nombril) et un carré (centre : organe génitaux). L’Homme de Vitruve est un symbole allégorique emblématique de l’Humanisme, de la Renaissance, du Rationalisme, de l’Homme au centre du Tout, l’Homme au centre de l’Univers, de la Mesure et Représentation du Monde.
Dans la nature et le règne animal : le Nombre d’Or est partout, diffusant généreusement perfection, harmonie, diversité et abondance. La carapace d’un tortue comporte 13 écailles, 5 centrées, 8 sur les bords, ses pattes sont munies de 5 ergots, sa colonne vertébrale est formée de 34 segments.

Mathématique Sacrée ou comment manifester la Beauté dans le Monde

On parle alors de Triangle d’Or, de Rectangle d’Or, de Cercle d’or, de Spirale d’Or, d’Angle d’Or qui se construisent tous grâce au Nombre d’Or.
La ligne divisée de Platon : Savoir précisément où couper.
Phi dans le Plan : Géométrie naturelle du Pentagramme et du Rectangle d’Or. Une branche de pentagramme renferme la clé d’une autre Spirale d’Or. La nature exhibe un réseau de formes belles et merveilleuses qui parlent du rapport d’Or au service de toutes les créatures créant la symphonie divine et poétique de la vie.
La suite de Fibonacci : Marchepied vers l’Or, la nature exprime largement le Nombre d’Or grâce à une suite très simple de nombres entiers 0,1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89,144,233,377. Chaque nombre est la somme des 2 précédents, et multiplicative, chaque nombre se rapproche du nombre précédent multiplié par le Nombre d’Or.
Modèles de Phyllotaxie (disposition des spirales) : Arrangement parfait des feuilles sur une tige. Le terme phyllotaxie vient des mots grec phullon « feuille » et taxis « arrangement ». La Spirale d’Or, dérivée de la suite de Fibonacci et de la branche d’un pentagramme fait partie de la famille des spirales de croissance ou spirae mirabilis (spirales merveilleuses).
Magie des Nombres de Lucas : Nombres entiers formés à partir de nombres irrationnels. Ils sont présents dans les modèles phyllotaxiques des tournesols ou des cèdres.
Croissance et Diminution : La nature palpite de cycles et de rythmes de croissance et décroissance, comme avec la Lune, le cycle de l’année, l’interaction du jour et de la nuit, l’ampleur des marées, la systole et diastole des battements du cœur, la dilatation et compression des poumons. Dans la théorie du chaos, le Nombre d’Or limite le chaos, où l’ordre devient désordre et émerge du désordre. La symétrie d’Or ou la proportion à partir de l’asymétrie, c’est la poussée asymétrique, l’énergie dynamique du rapport d’Or se manifestant en tant que vie, forme et conscience qui imprime son élan à l’oscillation rythmique, la poussée initiale du pendule.

Phi dans la culture humaine ou la Magie Parfaite

Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut

Hermès Trismégiste

Certains hommes ingénieux ont utilisé le Nombre d’Or depuis la nuit des temps pour manifester et façonner des formes divines de la nature dans l’environnement.
Tombes, Temples et Pyramides : Elaborés avec des proportions magnifiques et harmonieuses, ces monuments parlent des anciens jours.
Les Cathédrales : Selon une Tradition Sacrée, la notion du Logos (de l’Evangile selon St Jean), les écrits sacrés, avec leur symbolique et allégorique ne peuvent être pleinement compris que grâce à une étude du nombre sacré. Dans la gématrie, la somme du nom Jésus est de 888 et celle du christ est 1480 et celle des 2 (Jésus-Christ) réunis 2368. Ces 3 noms sont dans la proportion d’Or 3/5/8, Christ étant la moyenne d’Or. La tradition chrétienne primitive plaçait l’accent sur la présence du Christ Intérieur et la découverte du royaume du Ciel sur Terre dans sa Divine Proportion dans la nature.
Dans l’architecture romaine et chrétienne, le Nombre d’Or est la base de construction, utilisant de concert les rapports entiers et les diagonales géométriques.
Dans la peinture : Il est de rigueur de placer leurs images, pour les peintres, dans des rectangles 3/2 ou 5/3. Le Sacrement de la Cène de Salvador Dali est un exemple de rectangle 5/3.
Dans la musique : En quête de l’accord perdu. L’Harmonie (nombre dans le temps) était l’une des 4 disciplines étudiées par le Quadrivium pythagoricien, de concert avec l’arithmétique (nombre pur), la géométrie (nombre dans l’espace) et l’astronomie (nombre dans l’espace et le temps). Le Nombre d’Or est un thème commun à tous.
Dans la tradition platonicienne, l’intention est d’élever l’âme depuis le monde de la simple opinion (doxa), en accord avec les rapports présents dans les harmonies et les rythmes de la musique, lui permettant ainsi de passer du monde intelligible de la connaissance (épistémè) en traversant le monde du raisonnement mathématique (dianoia) jusqu’à l’intuition directe (noêsis) du monde des formes pures, les proportions mêmes. Le Nombre d’Or a été utilisé en tant que moyen de structurer une œuvre musicale par des compositeurs comme Bach, Beethoven, Chopin, Schubert et Mozart.
Dans l’espace tridimensionnel, le Nombre d’Or joue un rôle dans la structure des Polyèdres d’Or comme l’eau, l’éther et le cosmos.
Dans le Ciel : L’extraordinaire relation entre la Terre et Vénus, ou le baiser d’Or de Vénus, Vénus qui trace une belle rosace quintuple autour de notre planète tous les 8 ans (8 années terrestres correspondent à 13 années vénusiennes). La suite de Fibonacci paraît connecter ici le temps et l’espace. Les 2 planètes les plus grandes, Jupiter et Saturne montrent aussi une parfaite proportion d’Or avec la Terre.

Le Nombre d’Or est Spirituel

Le Nombre d’Or est d’ordre divin, il est spirituel.
La conscience est l’un des grands mystères de l’humanité. Comme la vie, elle peut naître d’une résonnance avec le Divin (ensemble) et la nature (les parties), harmonisée de façon exquise par les extraordinaires propriétés fractales du Nombre d’Or, permettant des états de conscience plus inclusifs.
La conscience pourrait émerger grâce à la mécanique quantique des microtubules (bases structurelles et mobiles des cellules), il est donc possible que la conscience réside dans la géométrie même, dans les proportions d’Or de l’ADN qui montre une résonance à Phi.
C’est ainsi que les chamans en profond état de conscience sacramentale voit des joyaux géométriques prés de la gueule des serpents.
Bouddha a dit : « le corps est un œil », dans un état de cohérence quantique induite par phi, on peut éprouver samadhi, l’identification cosmique consciente avec la conscience de l’univers.
Le Nombre d’Or est un modèle de création ; à ce titre, il est spirituellement divin, il ouvre des questionnements, des portes. Pouvant être qualifié d’outil spirituel, il apporte une dimension spirituelle à toutes chose, il invite à ouvrir son esprit et l’accès à la connaissance et aux mystères. Il est la Pierre Philosophale, une vision et aperçus inédits, il est la promesse tenue du plus grand secret de la nature. Le Nombre d’Or, la division la plus simple et pourtant extrêmement asymétrique, est présent d’un bout à l’autre du cosmos, sur tous les plans ; ce nombre associe la variété infinie à la symétrie proportionnelle ordonnée, unifiant les parties et l’ensemble en allant de l’infiniment petit à l’infiniment grand et inversement, dans un symphonie eurythmique (mouvement juste et harmonieux) de la forme.
Il représente pour beaucoup l’harmonie…et quoi de plus harmonieux qu’une quête spirituelle ?

Le Nombre d’Or ou l’Elixir de Sagesse

Le Nombre d’Or est entrelacé au tissu de notre existence, fournissant les moyens de résonner avec le étapes de plus en plus considérables de l’auto-identification et du déploiement sur la voie du retour à l’unité et de s’accorder à elle.
L’humanité doit se reconnecter à ce code profond de la nature et vibrer avec lui, embellissant notre monde et nos relations avec les formes eurythmiques (agencement heureux et équilibré) et les standards d’Or de l’excellence. A l’exemple de la nature qui y parvient sans effort, notre devoir est de transmuer notre monde, pour qu’il devienne cet état céleste de beauté et de paix symbiotique qu’il a toujours été sensé être.

Namaste





7 réflexions sur “Le Nombre d’Or : « Phi »Φ, le fil d’Or de la Sagesse Eternelle

  1. L’article est très intéressant. Et je vous remercie pour votre travail de recherche.
    Cependant, si je puis me permettre une petite remarque sur une erreur concernant une de vos images
    Phi à pour valeur 1,618….., au plus juste 1+V5, le tout divisé par 2 et n’a pas évidemment la même lettre grecque que pi qui, lui, Effectivement a bien pour valeur 3,14….
    Cordialement

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