Mythologie et Signes Astrologiques

La vraie générosité envers l’avenir, consiste à tout donner au présent

Albert Camus

L’Astrologie s’exprime par un langage symbolique dont la source est mythologique.
Un symbole est une représentation vivante dont le fondement est spirituel, il exprime une réalité au-delà des sens physiques. Le symbole relie l’Homme à la nature et les signes astrologiques expriment des phases du cycle de la nature. Le symbole relie l’Homme à l’Univers (au monde spirituel) et à son créateur par l’intermédiaire des planètes en astrologie.
La Mythologie est l’ensemble des mythes, du grec muthos ce qui signifie « secret, mystère ». Ce sont des légendes, des récits, transmis par la Tradition exprimant divers phénomènes spirituels ou terrestres d’une manière allégorique. Le mot légende du latin légenda signifie « ce qu’il faut lire ». Le mot tradition du latin traditio et de tradere est ici employé avec un T majuscule, traduisant l’action de transmettre à autrui, par écrit, des connaissances ésotériques provenant de la plus lointaine Antiquité. À l’origine, les mythes et les légendes étaient transmises oralement ; par la suite, ils furent mis par écrit et devinrent des « Traditions ».
Le mythe est la résultante d’une expérience spirituelle des Hommes, qui a été reliée aux astres par des Initiés grâces à la clairvoyance. Ces Initiés d’autrefois ont constaté que les expériences humaines pouvaient être mis en analogie avec les astres et les signes de l’astrologie. Ils les ont traduites sous forme de mythe que seul un Initié pouvait comprendre afin de ne pas en altérer la sagesse. Le symbolisme des signes du zodiaque se retrouve dans le cycle de la nature : chacune des 4 saisons se développe en 3 phases, soit 12 signes sur 12 mois dans l’année. Le symbolisme des astres a été relié à l’action d’entités spirituelles sur les Êtres humains, ces entités spirituelles sont les Dieux de la mythologie grecque dans lequel nous allons puiser nos archétypes et nous en inspirer.
Le thème astral est un langage symbolique, de source mythologique reflétant l’Univers (signes et planètes) et agissant à travers la vie d’un individu donné, sa psychologie et les événements de son existence. À travers son symbolisme, l’Astrologie est la connaissance qui relie l’Homme à l’Univers, c’est-à-dire la créature à son créateur, dans la recherche de la sagesse.

Mythe : Source de l’Astrologie

« Etre du signe de », c’est dire que le Soleil se trouve dans ce signe à la naissance. Les 12 signes du zodiaque expriment les 12 types d’expériences à réaliser et à accomplir pour l’Être humain. Symboliquement, chaque expérience intégrée et réussie le fait progresser et gagner en sagesse.
Le mythe des 12 travaux d’Hercule instruit cette évolution. Hercule, héros solaire, représente à la fois la course du soleil tout au long de l’année dans chacun des 12 signes du zodiaque et l’Être humain qui doit sortir vainqueur de chacune des 12 expériences proposées par le zodiaque pour être purifié et vaincre la mort.
C’est ainsi que dans le christianisme, les 12 apôtres de Jésus ont été choisis parce qu’ils représentent chacun un signe du zodiaque. Il est notamment bien connu que chaque évangéliste représente l’un des 4 signes fixes : Mathieu, le Verseau ; Marc, le Lion ; Luc, le Taureau, et Jean, le Scorpion transformé en Aigle, c’est-à-dire spiritualisé, il remplace Judas qui représentait le Scorpion non spiritualisé.

Bélier : en mythologie, Dionysos, le dieu du vin et de l’extase libératrice, fonda l’oracle d’Amon (le Bélier) en Égypte. Dionysos suivait un bélier quand celui-ci disparut et qu’une source jaillit à l’endroit où se tenait cet animal. Il plaça son oracle à cet endroit et fit de cet animal la constellation du Bélier.
Le Bélier est également relié à la légende de la conquête de la Toison d’or, que Jason et ses compagnons, les Argonautes, s’en allèrent chercher au prix de 1000 dangers à bord de leur navire Argo peu de temps avant la guerre de Troie.

Taureau : en mythologie, le signe du Taureau est relié à la légende d’Io dont Zeus tomba amoureux.
Io, prêtresse au temple d’Héra (épouse de Zeus) à Argos, fut remarquée un jour par Zeus et elle devint rapidement l’une de ses nombreuses maîtresses. Zeus lui donnait de fréquents rendez-vous en se changeant en nuage. Leur relation continua jusqu’à ce que Héra les eût surpris en forêt. Zeus parvint à échapper à cette situation en transformant Io en une belle génisse blanche.
Mais c’est surtout relié au mythe d’Europe, une ravissante jeune fille, dont Zeus s’éprit. Il se transforme en un superbe taureau blanc pour la séduire, l’enlever et l’emmener en Crête. Europe donna son nom au continent et le Taureau fut immortalisé dans le ciel en tant que constellation.
Le signe du Taureau se relie aussi à la légende du Minotaure qui signifie « taureau de Minos », le fils de Pasiphaè et d’un taureau. Minos demanda à Dédale de construire un labyrinthe à Cnossos, où le Minotaure fut enfermé. C’est le héros grec Thésée qui le vainquit avec l’aide de la princesse Ariane et de son fameux fil.

Gémeaux : en mythologie, les Gémeaux se réfèrent à l’histoire des jumeaux célestes Castor, le mortel, et Pollux, l’immortel. Castor est sur le point de mourir, Pollux souhaite alors renoncer à son immortalité pour accompagner son frère bien-aimé dans l’au-delà. Zeus, touché par cet amour fraternel, décide plutôt d’offrir l’immortalité à Castor. Les 2 frères restèrent donc unis et furent placés dans le ciel par Zeus en tant que constellation des Gémeaux. Les jumeaux étaient sous la protection d’Hermès/Mercure. Ce mythe montre que, dans tout Être humain, il y a une partie mortelle, le corps et la personnalité, et une partie immortelle, l’esprit ; qui doivent cohabiter en bonne intelligence durant la vie terrestre. Pollux, l’esprit ne peut se passer de Castor, le véhicule terrestre, pour évoluer à travers les expériences terrestres.

Cancer : en mythologie, le Cancer se rapporte au mythe de l’hydre de Lerne dans la saga herculéenne, un monstre qui avait un corps de chien et 9 têtes de serpent dont une était immortelle. Le mythe raconte que, durant le combat, il écrasa un crabe d’un coup de talon. Héra, l’épouse de Zeus, en fit la constellation du Cancer. De nos jours, l’hydre de Lerne représente les fléaux de notre société matérialiste.
Le Cancer est aussi relié au symbolisme de la crèche, la grotte aménagée où est né Jésus. C’est encore l’Arche de Noé, le foyer sur les eaux.

Lion : en mythologie le signe du Lion est relié au lion de Némée, tué par Hercule qui récupéra sa peau pour s’en vêtir, le rendant ainsi invincible. Zeus mit le lion au firmament pour en faire le 5ème signe du zodiaque. Ce mythe traduit la possibilité pour l’Être humain de surmonter n’importe quel obstacle en trouvant en lui un potentiel infini qu’il doit utiliser.

Vierge : en mythologie, nous trouvons les déesses vierges comme Athéna, dont le plus célèbre sanctuaire est le Parthénon d’Athènes, du grec parthenos qui signifie « vierges » ; ou Hestia, la déesse vierge du foyer ; ou encore Artémis, la vierge chasseresse, parfois attribuée à la Lune. Mais c’est surtout l’important mythe de la déesse vierge Déméter / Cérès, grande déesse mère de la Terre, divinité de la fertilité et déesse du blé. Elle est la sœur de Zeus et son mythe raconte le rapt de sa fille Perséphone / Proserpine par Hadès / Pluton, le souverain des morts. Perséphone fut enlevée vierge et contrainte d’épouser Hadès pour vivre avec lui dans le royaume des morts. Sur l’intervention de sa mère Déméter, Zeus permit que Perséphone retrouve la lumière du jour et sa mère la moitié de l’année, mais imposa qu’elle passe l’autre partie de l’année avec Hadès, son époux, sous terre.

Balance : en mythologie, le signe de la Balance se réfère de Thémis, déesse de la justice divine, symbole de loi et d’ordre. Le mythe d’Héra / Junon rejoint également ce signe, celle-ci étant la protectrice du mariage qui prenait soin des femmes mariées. Symboliquement, la Balance montre l’Homme jugé sur ses actes, pour discerner la part du bien, de la part du mal ; elle accomplit la pesée de l’âme dans l’au-delà au moment de la mort. C’est aussi le signe de Michaël, l’esprit de notre temps, souvent représenté avec une balance à la main jouant ainsi le rôle de psychopompe. L’Être humain, comme la balance, a 2 plateaux et un centre : l’un des plateaux le pousse vers l’identification à la matière et au matérialisme, l’autre l’incite à l’évasion et au rêve, tandis qu’en son centre, il trouve un juste équilibre, le bien et la conscience éthique, entre ces 2 tendances qui le déséquilibrent constamment.

Scorpion : la mythologie nous ramène ici au mythe d’Orion, ce chasseur géant qui tenta d’abuser de la déesse vierge chasseresse Artémis. Un scorpion le piqua au talon, causant sa mort. On peut aussi rattacher au Scorpion, le mythe du monstrueux serpent femelle Python de Delphes, tué par le Dieu solaire Apollon. On peut y ajouter également Thanatos, le génie ailé de la mort, et Éros, le dieu de l’amour charnel.

Sagittaire : le signe du Sagittaire, en mythologie, est rattaché au Centaure Chiron, sage et bienveillant, qui connaissait et enseignait la médecine et tous les arts, en particulier la musique. Apollon lui transmit le don du tir à l’arc. Fils de Cronos / Saturne, il avait reçu de lui l’immortalité. Il existe d’autres Centaures dans la mythologie se rattachant au Sagittaire, comme Nessus qui causa la perte d’Hercule. La partie cheval du Centaure représente le côté physique et instinctif de la nature de l’Être humain, sa partie animale. Le buste d’homme du Centaure montre sa nature typiquement humaine, qui est spirituelle et aspire à s’élever vers les hauteurs, le Ciel ou le monde spirituel, sa vraie patrie, grâce à la sagesse des pensées élevées qui le portent à évoluer.

Capricorne : en mythologie, ce signe fait référence au Dieu Pan, fils d’Hermès / Mercure. Ce Dieu des chevriers et des bergers, mi-homme, mi-chèvre, était laid mais un excellent musicien. Nous trouvons aussi Aegipan, fils de Zeus et d’une nymphe nommée Aix (en grec chèvre), qui aida Hermès à retrouver les tendons de Zeus que Typhon avait tranchés. Pour échapper au terrible Typhon, Aegipan se transforma en un être mi-chèvre, mi-poisson ; c’est sous cette forme que Zeus en a fait la constellation du Capricorne. Il y a aussi le mythe de la chèvre Amalthée, nourrice de Zeus : l’une de ses cornes se cassa et les nymphes la remplirent de fruits pour Zeus, alors enfant ; de là vient l’expression de la « corne d’abondance ». La chèvre Amalthée devient l’étoile Capella (la chèvre) ou bien la constellation du Capricorne (la corne de la chèvre).

Verseau : le porteur d’eau, le verseur d’eau ou le « fils de l’Homme ». En mythologie, nous trouvons Ganymède, un troyen d’une grande beauté, enlevé par Zeus par l’intermédiaire d’un aigle (soit le signe de l’intervention du Scorpion). Zeus en fit son amant et l’immortalisa dans le ciel en tant que constellation du Verseau. Symboliquement, l’eau du Verseau est celle de la connaissance spirituelle qui doit se répandre sur la Terre dans un futur où l’Être humain sera à nouveau relié au monde spirituel.

Poissons : en mythologie, Océan et ses filles, les Océanides, les nymphes de la mer, se rattachent symboliquement au signe des Poissons. Océan était un titan dont Homère a fait le père de tous les dieux. Mais les Poissons se rattachent surtout à la légende qui raconte qu’Aphrodite / Vénus et Éros / Cupidon, poursuivis par le monstre Typhon, se seraient jetés dans l’océan pour lui échapper. Poséidon / Neptune offrit à Aphrodite et Éros, 2 dauphins qui les emportèrent en lieu sûr. Pour récompenser les 2 dauphins, Zeus en fit la constellation des Poissons.

Le Mythe des 12 Travaux d’Hercule

Héros et demi-dieu du panthéon grec, grand, fort et superbe, Héraclès (signifie « gloire d’Héra »), de son nom premier Alcide, plus connu sous le prénom d’Hercule, est le fils du dieu grec Zeus et d’Alcmène (une mortelle). Héros le plus vénéré durant la période antique grecque, ses riches et célèbres aventures lui ont valu cette excellente réputation. Comme tout bon héros, Hercule a des failles et une histoire particulière. Sa conception même est singulière puisque Zeus prend l’aspect du mari d’Alcmène pour passer la nuit avec elle (subterfuge que l’on retrouvera ensuite dans la légende arthurienne). Avant la délivrance de son enfant, Zeus promet que ce dernier régnera un jour sur tous. Sa place de fils illégitime (Zeus étant marié à Héra), Hercule la paie dès ses premiers jours et on rapporte toutes sortes de complots visant à sa disparition. La suite de sa vie sera toute aussi chaotique puisque, poussé à un excès de folie par Héra, il en viendra à tuer ses enfants et sa femme Megera. Seuls ses multiples hauts faits vont lui conférer son aura de héros et le distinguer des autres Dieux grecs, dont les 12 travaux, renfermant une symbolique forte dont une partie tend vers l’Astrologie, parvenus jusqu’à nous au travers des récits d’Homère.

Mort du Héros : un centaure nommé Nessus tente d’enlever la seconde épouse d’Héraclès, Dejanira. Courroucé, il répond à cette insulte en envoyant une flèche dans le cœur de Nessus, le blessant mortellement. Le mourant Nessus dit à Dejanira de garder un peu de son sang. Cela ferait un bon charme, lui dit-il, pour conserver l’amour de son mari. Plus tard, Dejanira est jalouse d’une belle fille nommée Iole. Elle trempe donc une robe blanche sacrée dans le sang de Nessus, lavée mais toujours empreinte de sa magie. Héraclès enfile la robe afin d’assister à un sacrifice, il est saisi par une douleur intense. Plus il essait de retirer la robe de son corps, plus elle s’accroche à lui jusqu’à s’arracher des lambeaux de sa propre chair. Finalement, il cesse le combat se résignant à son sort, il gravit le mont Oeta, où il se couche sur un tas d’arbres tombés. La tête appuyée sur son gourdin et la peau de son lion drapée sur lui, il ordonne à Philoctète d’allumer le bûcher pour le libérer de sa souffrance.
Héraclès mortel, meurt à moitié ; cendres en cendres, poussière en poussière. Zeus transporte sa moitié immortelle jusqu’au ciel dans un char, où le Héros devient stella nova, « une nouvelle étoile », dont Atlas a reçu le poids supplémentaire.
Dans sa nouvelle vie au royaume de l’Olympe, maintenant immortel, Héraclès peut se réconcilier avec Héra, son ennemie, il est consacré « dieu des éphèbes ». Il épouse la déesse de la jeunesse, Hébé, et ils ont ensemble 2 enfants : Alexiarès et Anicétos.

Durant ces périlleuses entreprises, Héraclès/Hercule va acquérir les attributs qui le suivront tout au long de son parcours : la massue en olivier sauvage et la peau de lion.
En guise de rappel, les 12 Travaux est une expiation de l’épisode de folie et horrible de la tuerie de sa femme et ses enfants. Ils ont été ordonnés par son cousin Eurysthée. Tout au long de sa vie, il va combattre sans relâche des créatures fantastiques et le courroux de sa belle-mère Héra.

Ces 12 Travaux consistaient à :
* Tuer le Lion de Némée
* Tuer l’Hydre de Lerne
* Capturer le Sanglier d’Erymanthe
* Vaincre à la course la Biche de Cérynie
* Abattre les oiseaux du lac Stymphale
* Capturer le taureau de Minos
* Dompter les juments de Diomède
* Ramener la ceinture dorée d’Hippolyte
* Nettoyer les écuries d’Augias
* Voler les bœufs de Géryon
* Voler les pommes d’or des Hespérides
* Enchainer le Cerbère

Plusieurs études et analyses de ces épreuves en soulignent le symbolisme. Hercule serait une représentation du Soleil et ces 12 Travaux, la figuration des 12 signes astrologiques. Dans chacune de ces aventures, on retrouve en effet les caractéristiques particulières de chaque signe zodiacal. Aussi, il serait possible de relier les travaux et les signes de cette manière (classement de Carole Sédillot ; « la Quête de Soi, les 12 travaux d’Hercule ») :

Bélier : Voler les bœufs de Géryon ou « l’Extrême limite de ce que les forces humaines peuvent accomplir »
Hercule, à cette étape, est confronté à l’exploration consciente du monde du mystère, la grande percée au cœur de l’océan primordial. Hercule a commencé sa carrière en maîtrisant 2 serpents ; à présent, il achève son œuvre en donnant jour au serpent du haut, celui des forces vitales nées des hauteurs de l’esprit, et en fécondant le serpent du bas, celui des forces nées du corps. A cette étape, Hercule n’est plus une créature qui s’épanouit entre la bête et les Dieux, il est l’Être de l’extase définitivement ouvert aux puissances célestes et abyssales.

Taureau : Capturer le taureau de Minos ou « Renouer avec l’intelligence de la Nature ».
Le Taureau symbolise l’intelligence de la matière. Chevaucher le taureau correspond à l’idée que la production humaine accompagne et accélère l’évolution de la nature en déployant les milles facettes de l’intelligence du vivant. Chevaucher le taureau, c’est se laisser porter par la joie sans cause, en comprenant que le plaisir pour le plaisir est le meilleur obstacle à cela, transmuter l’énergie sexuelle en vue d’une utilisation yogique spiritualisante. La matière corporelle se débarrasse de ses lourdeurs et se purifie que le féminin de l’Être renoue avec sa puissance créatrice.

Gémeaux : Voler les pommes d’or des Hespérides ou « la Conscience de l’Unité »
Hercule continue sa route vers le Nord, vers un accomplissement en pleine lucidité. Il se relie de manière constante avec le monde des étoiles, tout en conservant les pieds bien campés sur le Terre. Ici, Hercule doit se libérer du « bavardage », il s’agit de pénétrer dans le « grand silence », dans cet état intérieur où tout surgit, où tout disparaît lorsque la conscience est pur contenant libéré de tout attachement au contenu.

Cancer : Tuer l’Hydre de Lerne ou « Un combat sans merci contre les « forces obscures ».
Hercule ouvre le ventre de l’Hydre défunte et en retire les tripes. Les intestins représentent le « second cerveau ». Hercule, symboliquement, ouvre les têtes qui ne sont pas à leur place, tous ces systèmes de croyances fondés sur les « tripes », les peurs et les besoins de sécurité, plutôt que sur son anagramme (de tripes) « l’esprit ».

Lion : Tuer le Lion de Némée ou « l’Ouverture du petit anneau de l’ego ».
Lorsque nous allons au centre de nous-mêmes, nous devenons de plus en plus ouverts et sensibles à de mystérieuses « énergies » nous mettant en conscience au monde magique.

– Vierge : Nettoyer les écuries d’Augias ou « nettoyer le corps de souffrance ».
Hercule s’attaque à la « pollution qui est collée au corps physique » et énergétique de l’Être et de la Terre. Il doit combattre les dysfonctionnements des Hommes qui accumulent « la saleté » produite par ignorance ou par leur libre-arbitre.

– Balance : Vaincre à la course la Biche de Cérynie ou « Intégrer l’expérience des sommets dans son corps »
Après avoir découvert la force spirituelle, Hercule réalise la beauté des choses et des Êtres. La conscience de la beauté intérieure et de la merveille du monde n’est pas aussi dangereuse à accueillir que la volonté spirituelle qui éclaire notre destinée. La seule grande difficulté consiste à l’apprivoiser puis se laisser « toucher » par elle, sans craindre de blessure.

– Scorpion : Enchainer le Cerbère ou « la Dissolution de toutes les limites »
Hercule est prêt, pour son ultime voyage, à descendre au plus profond de la faille, vers le cœur de l’ombre. Hercule accomplit l’espoir secret des Hommes : déréaliser tous les « gardiens », passer outre les limites les plus interdites afin de devenir libre de circuler dans tous les mondes, physiques, psychiques et métaphysiques. Ce travail consiste à enlever tous les voiles qui bloquent la libre circulation de la vie originelle. L’énergie de « l’Eros » est située dans le ventre de la Terre et dans les tripes (esprit) de l’Être humain. C’est ici la naissance du héros, « H-Eros », celui qui a su gravir l’échelle du H pour explorer les mondes du dessus et d’en dessous afin d’exprimer pleinement la double nature de l’Eros, jusqu’à ce que l’énergie spirituelle et l’énergie sexuelle se confondent en une seule réalité.

– Sagittaire : Dompter les juments de Diomède ou « Apprivoiser ses élans sauvages »
Hercule est dans le processus de métamorphose intérieure, il s’éloigne de lui-même pour devenir de plus en plus impersonnel. Il réalise que c’est la vie qui donne à la vie, et devient témoin attentif et émerveillé de ce grand jeu de la nature qui donne sans jamais rien retenir.

– Capricorne : Capturer le Sanglier d’Erymanthe ou « la Conquête du pouvoir spirituel »
A cette étape, Hercule élève sa conscience aussi haut qu’il peut, il devient guerrier en quête de vérité, il a changé de « peau » et intériorisé le sens profond de l’invulnérabilité.

– Verseau : Abattre les oiseaux du lac Stymphale ou « ne plus Penser pour avoir des Idées »
Les Oiseaux imposent leur loi d’airain sur le champ limité du savoir qui est vraiment le leur. Pour Hercule, il s’agit ici de déloger un collectif d’oiseaux, soit déloger les modes d’explications du monde générées par l’Histoire et la diversité des cultures humaines. La tâche est vaste. Mettre ainsi en évidence la clarté de la « non pensée ».

– Poissons : Ramener la ceinture de la Reine des amazones ou « S’accorder à la Bonté de l’Univers »
Hercule, une fois encore, repousse au loin ses limites. Hercule, sur la voie de la métamorphose, s’ouvre avec gratitude aux dons de l’Univers, il apprend à se laisser « toucher » par l’autre, par la vie, par l’Univers. Il apprend sa dimension féminine, il ouvre son âme et accueille l’Âme du Monde. La confiance en soi prépare la confiance en l’autre, l’amour de soi prépare l’amour pour l’autre.

Astrologie : langage Universel

L’astrologie est spirituelle et qualitative. L’astrologue se servira de ce langage symbolique pour déchiffrer l’identité profonde d’un individu, sa personnalité, le type d’expérience auxquelles il doit se confronter dans cette vie pour réaliser au mieux son évolution. La carte du ciel est un « mandala », mot sanscrit signifiant « cercle », à savoir un schéma en forme de cercle représentant notre Univers (le système solaire) dans une vision géocentrique vue depuis la Terre, et même depuis le lieu de naissance d’un individu donné. Ce mandala révèle, dans un langage symbolique, le chemin d’évolution pour cette vie que l’individu a choisi avant de s’incarner. L’Astrologie est une langue universelle et, comme tout langage, elle doit disposer de son alphabet : il comporte 22 lettres, constitués par les 12 signes du zodiaque et par les 10 astres (les 2 luminaires et les 8 planètes). Il comprend également des lettres complémentaires, des finales qui sont notamment la Lune noire, les Nœuds Lunaires Nord et Sud, Chiron et quelques autres.

Namaste

Librement inspiré du livre « Astrologie Sophianique » Pierre Lassalle : écrivain, essayiste et conférencier international, auteur d’une trentaine d’ouvrages traitant d’astrologie, de psychologie, de sciences humaines et de spiritualité.


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