Le Visage de l’Archétype des Poissons
(19 Février / 20 Mars)

Portrait des Poissons
Maître : Neptune (contemporain) Jupiter (traditionnel)
Maison : 12
Elément : Eau
Qualité : Mutable
Polarité : Féminine
Exaltation : Vénus | Chute : Mercure | Exil : Mercure
Saison : fin de l’Hiver | Sabbat : signe seuil entre Imbolc et Equinoxe de Printemps, Ostara
Jour : Vendredi
Nombre : 9
Physiologie : pieds, système lymphatique
Couleur : gris clair, lilas, lavande, teintes pastels océaniques, vert argenté
Cristaux : améthyste, aigue-marine, tourmaline rose
Végétaux : saule, figuier, coudrier, arbustes épineux, nénuphars, lotus, algues, fougère, mousse, iris, orchidée, violette
Huile Essentielle : jasmin, bois de santal, ylang-ylang, lotus, lavande
Déesse Archétypale : Guanyin, Tara blanche, Sedna, Mélusine, Morgane la Fée
Conte Initiatique : Mon Absolu
Mots Clés : compassion, abnégation, humilité, impressionnable, réceptivité, malléable, imagination, rêveur, mysticisme, union transcendante, tolérant, ouvert, adaptable, lunatique, soumission.
Voyage Intérieur : « Beauté de l’Impermanence »
Rituel : « Prière de Réconfort, Compassion et Amour Inconditionnel »
La saison des Poissons achève la période hivernale, elle préfigure d’une fin de cycle saisonnier mais aussi zodiacal, le signe des Poissons étant la dernière étape avant le recommencement porté par l’énergie Bélier du printemps. Elle annonce de manière globale un futur élan, encore invisible, dans la magie incandescente d’une pluie elfique pleine de mystère mais aussi de promesse.
Les Poissons sont un signe d’Eau mutable, après l’Eau du Cancer (l’inconscient personnel) et l’Eau du Scorpion (l’inconscient collectif), on aborde ici le rivage de l’inconscient cosmique connecté à la Source. Le temps des Poissons est un espace au seuil du perceptif, un mode subliminal, il se situe au sein des mondes indéfinis et indéfinissables. C’est l’invitation au rêve, la contrée de l’illusion. Il illumine le plus sacré de tous les mystères, c’est la promesse d’une renaissance, d’une récompense du travail initiatique fourni durant les 11 étapes précédentes. C’est l’archétype de la résurrection, du sacrifice, de la rédemption.
Dans le jeu de Tarot, il est rattaché à la Papesse, énergie voilée de tous les secrets.
La planète maîtresse moderne des Poissons est Neptune, que l’on appelle en astrologie la « Planète des Romantiques » (découverte en 1846 pendant le mouvement romantique). Elle a une particularité d’être la seule du système solaire à avoir été prédite par des calculs mathématiques avant d’avoir été observée par des moyens empiriques. Subtil, Neptune est le principe de transcendance et du désir de fusion, mais aussi la mise en lumière sur ce que l’on a tendance à vouloir fuir par l’illusion, le déni ou l’addiction.
Le signe des Poissons habille la personnalité de mystère, définissant une silhouette insaisissable, une âme de poète, qui passe alternativement du rôle du martyr, de victime ou de sauveur. Cet archétype est relié à la chrétienté et à Jésus-Christ le Sauveur, le poisson étant le symbole de ralliement des premiers chrétiens persécutés.
Dernière étape, il contient tous les enseignements du chemin : s’incarner dans le signe des Poissons, c’est savoir, de façon innée, ce que vivre dans la peau d’un autre veut dire. Il dessine la sagesse de chaque visage, chaque qualité, chaque potentiel de chacun des archétypes. La mission de vie des Poissons est de traverser le seuil de retour, quand l’âme a parcouru tout son voyage initiatique archétypale du Bélier aux Poissons, elle a tout perçu, ressenti, vu et entendu ; elle a traversé toutes les expériences humaines des hauteurs vertigineuses de l’extase aux profondeurs du chagrin.
L’âme des Poissons, contemplative, éclairée et tranquille naturellement épuisée, peut renoncer à revenir dans le monde de l’égo et la vie ordinaire, trop énergivore et préfère voguer sur les vagues du désir de s’évader dans un état de repos et de félicité infinie. Cette énergie a une forte tendance à trouver refuge dans la fuite et manie avec aisance le « glissement entre les mains ».
Le glyphe des Poissons décrit 2 poissons qui nagent chacun en sens opposé, traduisant aussi qu’une partie de la psyché nage en remontant le courant, luttant pour accéder à la transcendance de la sagesse et des mystères, quand l’autre partie se love dans une facilité factice en prenant le chemin de la moindre résistance se laissant porter par le courant.
L’essence des Poissons : 12ème étape zodiacale
Quand les Poissons s’identifient à leur expression naturelle lumineuse, ils suggèrent un voile subtil d’inspiration créatrice par excellence. L’âme des Poissons est empreinte d’un charme surnaturel, envoûtant et séduisant enveloppé dans une touche énigmatique et sibylline. Elle personnifie le monde aquatique idéaliste et féerique qui possède une sagesse troublante, une créativité visionnaire très personnelle. Imprégnée de réceptivité innée, elle possède des prédispositions inconscientes à refléter la projection des autres. Elle a un don pour l’illusionnisme et l’enchantement, elle a le talent inspiré et inspirant.
Elle est connectée avec l’océan illimité de l’inconscient collectif qui lui permet de voyager dans les royaumes intérieurs et puiser dans les trésors des profondeurs. Elle sait traduire les symboles et canaliser l’inspiration reçue. Elle instille de la spiritualité dans toutes choses issue de sa création. L’essence des Poissons évoque l’intuition du sacré, la médiumnité, la sensibilité exacerbée. Elle développe la guérison spirituelle sous toutes ses formes grâce à la qualité évidente d’empathie liée au signes des Poissons, générant la possibilité de faire l’expérience des sentiments des autres.
Quand les Poissons s’identifient à leur ombre, ils ont tendance à tout absorber et ne savent plus quelle est leur propre identité. Les Poissons ont une immense prédisposition à la relation d’aide. Dans cette fonction, il sera nécessaire d’identifier clairement la notion de compassion avec celle de la codépendance ; en effet, l’Âme des Poissons (le mot Poissons est au pluriel marquant la symbolique qu’ils sont plusieurs !) n’a pas de frontière entre elle et les autres, car c’est « l’Âme du Monde ». L’existence du Poisson dépendra donc de la qualité de l’eau dans laquelle il navigue : polluée absorbant toute souillure ou pure alors son cœur s’emplit d’amour et de compassion.
Cet archétype devra apprendre à poser des limites saines, prendre soin de soi-même sans se laisser déborder inconsciemment par les autres, par tous les autres. S’incarner en Poisson, c’est accepter de rendre service et se sacrifier pour les autres, on retrouve ici la dualité victime/sauveur. C’est ainsi que les Poissons peuvent développer des mécanismes d’adaptation malsains qui ne servent en aucun cas ses intérêts ni ceux des autres. Pris dans d’intenses émotions, ils chercheront, par des prises de substances psychotropes pour « assumer », à répondre aux besoins des autres ; ils peuvent trouver aussi refuge dans des mondes imaginaires, cette tentative d’autoprotection peut devenir rapidement inappropriée. Pour échapper aux flux intenses et immenses des émotions qui les traversent, ils développent un comportement qui va user d’une palette de moyens les poussant à une attitude dénuée de discrimination et souvent à risque.
Cette personnalité devra rechercher la solitude comme moyen de recharger ses batteries psychiques, elle devra s’extraire du monde qui l’aspire en mettant en place une stratégie protectrice : promenades dans la nature, méditation et grande tranquillité garantiront sa santé psychologique. Elle pourra trouver les solutions dans son signe opposé la Vierge, terrien et structuré par la logique mercurienne, en développant les qualités propres de ce signe.
Le plan émotionnelle de cette essence distille une personnalité extrêmement romantique. L’âme des Poissons cultive le culte de l’amour passionné et idéaliste à son point le plus sublime. Quand elle trouve son « autre magique » répondant à son idéal intérieur, elle est prise dans une vague de sérénité romantique, elle se perd alors dans le sublime d’un paradis surnaturel dont les couleurs sont celles des rêves. L’écueil de cette attitude reste la difficulté de discernement de cette personnalité. L’amour devient ici comme une drogue, c’est le désir ardent de fusion avec l’Être aimé qui domine. Cette énergie nourrit l’aspiration à dissoudre les barrières qui pourrait empêcher d’être UN. La forte résonance à la notion de spiritualité engagée dans une maturité émotionnelle et la conscience de soi peut la guider à rencontrer l’Autre qui alors la transportera dans un lieu enchanté imaginaire tout en la connectant à une notion du sacré.
Ce profil ne plonge pas forcément dans les profondeurs abyssales de l’amour et n’abandonne pas toute raison quand il s’agit d’aimer. En effet, à contrario, il peut avoir trop peur de se perdre, il peut se montrer évasif, difficile à cerner et à s’engager.
Le plan professionnel de l’archétype des Poissons s’articulera de façon innée vers l’intérêt pour les autres. Les Poissons sont des êtres à multi facettes dotés de nombreux talents, leur souplesse en font des collaborateurs chaleureux, sympathiques et très appréciés dans leur milieu professionnel car aussi doué d’une excellente écoute. Par contre, les Poissons n’aiment pas trop les ambiances et les organisations trop structurées et/ou trop rigoureuses.
Cette personnalité est attirée par des métiers créatifs, elle peut exceller dans la musique, la danse ou dans l’écriture, être une parfaite conteuse d’histoire, devenir romancière en créant des mondes et des paysages mythiques afin que le lecteur puisse s’y plonger. Ce sont des Êtres qui apportent un flair créatif à tout ce qu’ils font. Dans leur développement professionnel, on retrouve bien entendu, avec ce cœur généreux et illimité, l’envie de rendre service et donc on les rencontre dans toutes les relations d’aide. Les Poissons peuvent prétendre à devenir des thérapeutes brillants en particulier dans la psychologie des profondeurs, des archétypes ou des excellents analystes jungiens. Sa connexion intime au subconscient peut les conduire dans une manifestation professionnelle où le monde du rêve peut être combiné à leur passion créative, ils développent des processus thérapeutiques associant des arts expressifs.
Leur compassion leur permettent d’agir dans le monde social ou dans des associations à but non lucratifs, on les retrouve dans des combats en relation avec les animaux maltraités. Leur forte connexion dans le domaine de l’intuition leur permettent aussi d’utiliser leur spiritualité, dans des expressions religieuses comme prêtre, célébrant ou cérémonialiste. Ils peuvent aussi partager leurs dons de guérisseur intuitif et énergétique, de médium ou de « liseur de Tarot ». Très clairement, les Poissons sont le symbole de l’âme d’un guérisseur.
Déesse Guide : Guanyin

Le mot guan yin signifie : « lumière immortelle », « celle qui diffuse la lumière ».
Sa popularité explose sous la Dynastie Song. Elle est la forme chinoise de la divinité bouddhiste Avalokiteshvara (divinité solaire ; Seigneur qui surveille). C’est l’un des bodhisattvas le plus vénéré. A l’origine, elle est une divinité masculine qui, sous la pression populaire, se féminise. Il s’agit de la forme abrégée de « guanshiyin » qui signifie « l’essence de sapience (connaissances des choses universelles, nécessaires et immuables) qui considère les bruits du monde ». Autrement dit, celle qui observe, qui capte les sons, les pleurs, les prières et plus généralement les souffrances du monde.
Le récit mythique : Guanyin est la fille du roi Miao Zhong, sous la dynastie Zhou. Elle est la princesse Miao Shan qui signifie « merveilleuse vertu ».
Sa Sainteté bouddhique lui inspire de rentrer dans un couvent bouddhiste pour le salut du monde et pour devenir une nonne bouddhiste, mais son père s’oppose fermement à cette démarche. Alors que sa fille ne l’écoute pas, il demande à la mère supérieure de la faire travailler jour et nuit pour la décourager de sa vie monacale, mais les animaux viennent la secourir pour effectuer toutes ses corvées abyssales. Face à son échec, il la renie et ordonne de la tuer. L’âme de Guanyin s’envole dans les enfers, son aura naturelle de pureté transforme le funèbre séjour en paradis. Les dieux des enfers s’en inquiètent et demandent à Bouddha de la ramener à lui, c’est ainsi que la vie terrestre lui fut rendue. Elle réapparaît sur une île où elle protège les marins des tempêtes. D’où son titre de « déesse marine de la miséricorde ».
Son père est frappé de la peste et de cécité. Un vieux moine lui indique que pour être guéri, il faudra qu’il ingère une potion distillée à partir du bras et des yeux de celui qui est prêt à lui donner de façon désintéressée. Le moine errant n’est autre que sa fille qui, ayant entendu parler du problème de son père, s’est transformée en moine pour lui porter conseil et secours. Elle le soigna en le nourrissant de la chair de son bras qu’elle fit cuire. Elle offrit aussi ses yeux pour qu’il recouvre la vue.
Le roi, bouleversé par tant de bonté, ordonna alors d’ériger une statue de sa fille en son honneur et en gratitude. L’artiste édifia alors une statue avec mille bras (chair de son bras) et de mille yeux (redonne la vue). Le monarque, transformé par la générosité et le désintéressement de sa fille, devint un saint homme. Ce revirement permit à Guanyin de retrouver la vue et ses bras.
Guanyin aide les Êtres de la Terre à atteindre l’illumination ; déesse de la miséricorde et protectrice des enfants, elle peut revêtir différentes formes, genre tantôt féminin, tantôt masculin. Elle est souvent dépeinte comme une femme vêtue de blanc, une branche de saule dans une main, un vase d’eau pure, guérisseuse ou remplie de la rosée de la compassion dans l’autre, debout au sommet d’un piédestal de lotus et tenant un enfant en bas âge car elle aide les femmes à avoir des enfants. Elle porte le titre de bodhisattva qui fait référence à un rang d’accomplissement spirituel supérieur à Arhat (méritant) et inférieur à Bouddha (éveillé). Elle est personnifiée sous les trait d’une bodhisattva aux mille bras et milles yeux. Elle dispense son aide qu’à ceux qui ont une vie de bonté et d’honnêteté.
Culte et légende : Guanyin, « celle qui entend toutes les prières du monde », est une déesse humble sans autre prétention que d’apporter de l’aide aux plus démunis avec compassion et générosité. C’est la sainte patronne des marins et des pêcheurs. Elle secourt ceux qui en ont besoin, notamment des personnes menacées par les eaux, les démons, le feu ou l’épée. Dans le Tao, elle compte parmi « les immortelles » ; elle est réputée capable de libérer les prisonniers de leurs chaînes, de priver les serpents de leur venin et d’arrêter la foudre.
Elle est une figure marquante du « Voyage en Occident », l’un des 4 classiques de lecture chinoise qui raconte le pèlerinage épique d’un moine de la dynastie Tang avec ses 3 disciples colorés et magiques attribué à l’auteur Wu Cheng’en. C’est un roman d’aventures, d’actions, d’humour et de leçons spirituelles.
Elle guérit pratiquement toutes les maladies, elle est très célèbre, particulièrement à Taiwan, elle a son temple sur la montagne du « Merveilleux Sommet » qui reçoit une foule de pèlerin qui secoue des crécelles et lance des pétards pour attirer son attention.
On observe de nombreuses correspondances entre Guanyin et le signe des Poissons. En effet, cette déesse fait l’expérience de beaucoup de souffrance mais au lieu de quitter ce monde pour la félicité sans fin du nirvana, elle choisit de façon désintéressée d’offrir sa compassion à tous les Êtres sensibles. De même, l’archétype des Poissons est l’âme qui, ayant vécu toutes les expériences terrestres et ayant atteint sa plus haute vibration, choisit de ne pas se laisser glisser dans un lieu de repos, de rester forte et de rendre un ultime service au monde.
Ces 2 figures sont également alignées avec l’idée de la transformation, les Poissons, en tant que signe mutable, ont le don de l’adaptabilité, la capacité de se laisser entraîner par le courant et de transformer la conscience par sa créativité. La princesse Miao Shan, native des Poissons, se consacre au principe supérieur spirituel de dévotion d’auto sacrifice et de pardon.
Cette déesse résonne avec l’élément Eau car elle tient un vase contenant la rosée de compassion. Pour finir, la connexion la plus forte entre le signe des Poissons et Guanyin est une profondeur partagée, une compassion puissante pour les souffrances du monde.
« Celui qui, par quelque alchimie sait extraire de son cœur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon crée cet atome qu’on appelle l’Amour ».
Khalil Gibran
On vient de répondre à l’appel du voyage insufflé par l’archétype Poissons.
On est allé à la rencontre de l’énergie de la déesse Guanyin et de l’expression désintéressée de la pureté, mettant en lumière le potentiel de transformation d’amour qui niche au fond de chacun, au creux du cœur. On a traversé, soutenu par l’élément Eau, la transparence de la bonté et de la générosité, à la découverte de la magie des potentiels énergétiques d’une puissante révélation de compassion et d’immensité des Poissons à la découverte du champ illimité de la « conscience cosmique ».
L’archétype des Poissons est la 12e étape zodiacale, le nombre 12 , le « Nombre Sublime », est l’archétype du « Créatif Spirituel du potentiel d’Amour inconditionnel ».
Le caractère mutable de la saison des Poissons permet de transcender ce que tous les archétypes ont initié, fixé et muté, dans les phases précédentes. Les Poissons peuvent dignement porter le titre sublime de « l’Âme du Monde » comme leur mission le leur soumet.
Le signe des Poissons est le lieu sans limitation et sans contrainte, sans obstacle insurmontable, ni précipice infranchissable, ici tout est fluidité, mouvance et dissolution au service de l’Œuvre du Grand Tout.
Ce que le Verseau s’efforçait de réaliser de façon abstraite et idéaliste, le Poisson le vit dans sa chair, dans son ressenti le plus profond. L’énergie Poisson rend chacun de nous réceptif à la présence du Tout, à la pression du Tout. L’étape Poisson permet de percevoir l’univers, la vie, le monde comme une entité unifiée, tout sarcasme n’a d’importance que relative.
Elle s’oppose à la Vierge, fenêtre ouverte sur l’univers du détail et de précision où toute aspérité devient objet d’analyse et de discours. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, de l’ordre au chaos, du microscope ou télescope, l’axe Vierge/Poissons incarne 2 facettes complémentaires de la réalité physique à jamais inaccessible. L’invitation de l’Être est d’arriver à se placer au centre du thème.
Les Poissons poussent toute conscience à s’universaliser. Il s’agit, pour eux, de devenir conscient de chaque parcelle d’univers sans pour autant perdre leur identité. La première cellule au sens biologique apparaît en Cancer, le Capricorne lui donne une forme définitive en la délimitant par une membrane et en établissant une ossature rigide de bases et de concepts moraux. Le Verseau, par la rupture de rythme, la vibration inattendue et percutante, perce des trous dans cette membrane pour lui rendre toute sa souplesse. En Poissons, toute limite disparaît à jamais, intérieur et extérieur s’unissent !
Sentez vous à présent les tonalités et subtilités fondamentales des différents archétypes : Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau et Poissons ?
Nous avions exploré le principe avec le Verseau, de la fulgurance créative, du génie, du révolutionnaire, du diseur de vérité, de l’exilé ; on vient de se laisser envelopper par la figure mystique des Poissons, on a plongé dans l’immensité illimitée de son essence idéaliste, énigmatique, enchanteresse qui clôture le zodiaque. La boucle est bouclée ! On est prêt à redémarrer un nouveau voyage dans la roue zodiacale « en conscience » pour s’élancer dans le pétulant et flamboyant Bélier qui illumine notre projet de vie de son étincelante dynamique fonceuse !

Namaste
Source : Les 12 Visages de la Déesse D. Blackwood et La Symphonie du Zodiaque Luc Bigé
2 réflexions sur “Les 12 Archétypes Astrologiques : l’Appel du Mystère (12)”