Qui suis-je ?

Tous les chemins mènent à Soi….

Quand les gens me définissent, ils disent « elle est curieuse, joyeuse, déterminée… »

En effet, dirigée voire gouvernée par une curiosité insatiable, j’ai parcouru la terre, les territoires de l’Afrique avec un papa un peu aventurier, l’Asie en compagnie de mon premier mari où je partage et enseigne mon savoir de praticienne en soin de beauté et en massage pour une société de cosmétique française. Cela m’a permis de m’ouvrir sur d’autres horizons physiques dirons-nous et sans en comprendre le sens et l’objectif, ce début de vie très mouvementée, pleine et imprévisible, ne cessera à mon insu de me guider vers mon de-venir en me faisant re-venir chez moi.

J’ai pris des chemins à risques émotionnellement, des chemins couronnés de lauriers professionnellement, des chemins de fidélité amicalement, des chemins détournés de compréhension, une excursion passionnante dans le monde commercial de la santé avec une croyance profonde de faire le bien et d’apporter ma pierre à l’édifice du monde bienveillant, la médecine est là pour prendre soin et non pour gagner de l’argent ! Défendre l’intégrité de mon action.  N’est-il pas ?

Je pars donc la fleur au fusil, je me laisse griser par le succès, j’use de séduction, de conviction, je joue mon rôle de drapeau révolutionnaire thérapeutique et j’y crois, je suis emportée dans le tourbillon des courbes, des résultats. J’aligne les meilleurs chiffres demandés, à défaut d’être alignée.

D’année en année je m’étouffe, je perds mon souffle, je suis en train de m’asphyxier, je perds pieds, pour m’échouer épuisée dans la perte de mes illusions avec un ego cabossé, endommagé, je dois me reposer. C’est un signe que je n’arrive pas à appréhender.

Je reprends le cours de ma vie un peu désabusée, à quoi je sers ? Mon « Je » me soucie.

Un ultime congrès professionnel à Paris, dans un grand hôtel, je croise mon ami Athul, au pied de l’ascenseur en attente d’ascension, qui me demande : que deviens-tu ?

Je ne deviens rien, je continue à ne pas avancer et j’éprouve le besoin d’extériorisée mon envie encore non définie, non qualifiée, elle jaillit à ma grande surprise et de lui répondre, « je souhaite revenir à ma source le massage ». Il me glisse rapidement, la porte de l’ascenseur s’ouvre, nos chemins vont se séparer : « Essaie l’Ayurvéda ». Tout est dit. Encore un signe, celui-ci je l’attrape et le processus est enclenché.

Je décide de prendre une année « sabbatique », qui n’en aura que le mot car comme à mon habitude je créé, j’agis, je fais. J’oublie de me pencher sur la symbolique du mot sabbatique (s’arrêter, se reposer) je n’ai pas le temps d’honorer mon passé, de prendre le temps d’analyser mes réussites et mes échecs, je poursuis et mon année devient sympathique prise dans l’excitation de la création d’un projet.

Je me déforme et me forme et ouvre en 2008 mon centre de relaxation Ayurvédique et là commence la véritable (du mot vérité) aventure, la véritable Initiation.

Je voyageais de par le monde, de par la France, je circulais constamment d’un point à une autre, j’oubliais mon point central et je deviens nomade dans ma tête, aventurière de mon intérieur, je rentre en moi en touchant les autres. Je deviens tout simplement qui je suis. Et se présente à moi une palette de découvertes et surtout l’Amour qui guérit tout. Aujourd’hui je suis dans l’exploration de ma co-naissance (naître avec) et je renais à moi-même. J’aime la petite fille que j’étais (j’ai apaisé mon enfant intérieur) et de fait j’aime la femme que je suis, je la respecte.

Forte et épanouie dans ma vie décousue de rire, de joie, d’amour violent, déstructurant, de pleurs, de mariages, de deuils, de faillites, d’enfants extraordinaires et aimants. Je me présente à vous, acceptant ma fragilité enfin conscientisée ; expérimentant l’humilité ; nourrie de lectures et d’expériences ; tyrannisée par ma curiosité que je souhaite, au travers de la rigueur de l’écriture, dompter, canaliser, devenir efficiente pour vous la partager, la diffuser ; poussée par l’envie de transmettre mes recherches, mes impressions, mes sensations, mes compréhensions, mes interprétations, mes émotions.

Je souhaite vous ouvrir une porte, la porte de l’éveil. Je souhaite vous soumettre une autre vision du monde qui vous amènera peut-être à changer VOTRE monde. Je souhaite porter un message de guérison et d’amour.

Namaste.

Leva

Toute véritable transformation sera précédée d’un grand moment d’inconfort,
c’est là, le signe que vous êtes sur le bon chemin. 

Ajahn Chah (17 juin 1918-16 janvier 1992)
Vénérable moine thaïlandais, il fut l’un des plus grands maîtres de méditation du XXème siècle,
il a eu une influence sur le bouddhisme theravada dans le monde